
L’instant berbère :
Qui es-tu ?
Je m’appelle Daïa. Je suis née en dans une ville de Kabylie qui se nomme Tizi-Ouzou (ça signifie le col des genêts) et qui se situe à 1h à l’est de la capitale algérienne.
Je me suis installée à Toulouse en 2002, alors que j’intégrais l’Université Paul Sabatier et depuis je ne peux plus quitter cette ville que j’adore.
Après un court passage à Paris au début de ma carrière professionnelle, je suis très vite revenue pour retrouver une meilleure qualité de vie.
Aujourd’hui je vis entre Toulouse et Tizi-Ouzou (mes deux villes en T), à la fois pour mon activité professionnelle mais aussi pour me ressourcer auprès de mes parents qui y vivent (et puis beaucoup aussi pour pouvoir manger de la vraie pastèque …).
Je suis passionnée de plongée et de voyage. Et c’est d’ailleurs cette seconde passion qui m’a amené à me lancer dans l’entrepreneuriat début 2019.
Quelle est ton activité ?
Après 10 années passées dans la gestion/ direction de projets digitaux en ESN (entreprise de services numériques), j’ai décidé de quitter le monde du salariat.
Et depuis, je me définis un peu comme une serial entrepreneure.
En effet, je garde un pied dans mon métier initial en tant que chef de projets IT et digitaux en freelance.
Mais ce qui m’anime le plus, ce sont les deux autres projets dont je suis fondatrice et co-fondatrice.
J’ai créé en 2019 « Carnets d’Algérie », une agence orientée tourisme équitable et durable entièrement dédiée à l’Algérie.
Mon objectif est de proposer aux amoureux des voyages authentiques de visiter ce pays méconnu et qui mérite d’être mieux représenté.
Mes valeurs clés : travailler avec des acteurs locaux engagés, contribuer à la promotion du patrimoine culturel du pays, privilégier la pratique d’un tourisme raisonné et s’inscrire dans une logique d’économie sociale.
Quant à « L’instant Berbère », il s’agit d’un projet de concept store entièrement dédiée à la culture Amazigh (berbère) et lancé en juin 2020.
Notre objectif est de créer un espace où se côtoient création, dégustation et art, nous invitant naturellement au voyage.
En attendant de pouvoir ouvrir ce lieu dans Toulouse, on décline notre concept en ligne via une boutique éphémère, des posts/Tips autour du monde amazigh et notre fameux « Instant Musique » du lundi matin.
Quelle est ta vision d’un réseau d’entrepreneures ?
Pour moi c’est avant tout un réseau de personnes avec qui on peut échanger sur nos problématiques communes et nos projets pro en toute bienveillance.
C’est aussi un environnement propice à l’inspiration ou, pourquoi pas, à la création de de jolis partenariats !